Racontez votre histoire – l’histoire d’Allie

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Crédit photo : Mariah Burchell

Allie est une ambassadrice pour la SCE et milite avec passion en faveur de meilleurs soins et d’un plus grand soutien pour les personnes atteintes d’eczéma et leurs proches. Elle a récemment accepté de raconter généreusement son histoire afin d’aider d’autres personnes aux prises avec les démangeaisons et la douleur associées à cette affection chronique difficile.

« Les démangeaisons qui accompagnent l’eczéma sont plus qu’un symptôme. Elles sont une tape constante sur l’épaule, un rappel lancinant, une sensation incessante qui émane de la peau. Parfois, j’arrive à les anticiper quand je reconnais ce qui les déclenche, mais à d’autres moments elles surviennent sans prévenir. Le besoin douloureux de se gratter peut être insoutenable, surtout quand la poussée d’eczéma dure des semaines ou des mois. Pendant une poussée, je me sens frustrée, malheureuse, fatiguée et j’ai peur. Je ne veux pas aller travailler et j’annule souvent les plans avec mes amis. Les démangeaisons sont plus qu’un symptôme de l’eczéma, c’est une partie constante de ma vie.

Je souffre d’eczéma intermittent depuis près de 20 ans. Au cours de cette période, j’ai consulté une douzaine de médecins de diverses spécialités, dont des chiropraticiens et des naturopathes. Chaque médecin a, à sa façon, demandé si j’avais des démangeaisons ou indiqué que je devais en ressentir. Aucun médecin de soins primaires ne m’a jamais questionnée sur ma santé mentale. C’est ça le problème. L’eczéma est associé au stress et à la dépression. Il est stressant de montrer ma maladie chronique sur mon visage, mon cou et mes mains. Sortir en public est un défi et me met mal à l’aise durant une poussée. Il est stressant d’essayer d’ignorer les démangeaisons. Afin d’aider à surmonter les défis de santé mentale que je vis, je dois explorer des façons de composer avec eux.

À mon avis, les professionnels de la santé pourraient aider davantage les personnes atteintes d’eczéma en tentant de traiter la personne dans son ensemble, plutôt que de cibler “un problème par consultation”. On ne vit pas un seul problème à la fois. Une autre avancée serait d’offrir des services en santé mentale aux personnes eczémateuses. Le soutien est important, surtout provenant de gens qui comprennent. J’aimerais que les médecins utilisent plus de ressources de la Société canadienne de l’eczéma et d’autres organismes similaires, afin d’offrir aux patients plus de lecture, ainsi que l’occasion d’interagir avec des porte-parole en matière d’eczéma et d’autres personnes atteintes de cette affection.

Bien qu’il reste du travail à accomplir, je souhaite que les personnes souffrant d’eczéma sachent qu’elles ne sont pas seules. Prenez les choses plus lentement, portez attention à ce que vous ressentez et communiquez avec des organismes comme la SCE si vous cherchez de l’aide. »

La SCE remercie sincèrement Allie d’avoir raconté son histoire. Si vous ou votre enfant atteint d’eczéma avez besoin de soins immédiats, rendez-vous au service d’urgence le plus proche. Si vous avez besoin de soutien, écrivez à la SCE à info@growit-big.com ou communiquez avec nous sur nos réseaux sociaux.

Septembre 2024

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